Avec le scandale « Panama Papers » , on est en train de redécouvrir l’existence des paradis fiscaux et surtout l’idée que ce mécanisme est international. Mais dans ce monde où la répression fiscale est la nouvelle devise, il est important de se poser les bonnes questions : Parle t’on de fraude ? Si tel est le cas elle est condamnable ! Parle t’on d’optimisation fiscale qui utilise des moyens légaux votés et autorisés par les législations nationales ? Il faut dans ce cas là, faire attention à ne pas jeter en pâture certains noms.
Pourtant à l’image des bouteilles de Monsieur Propre, François Hollande qui se rappelle au bon souvenir de « mon ennemi c’est la finance » en profite pour jouer le moralisateur et prévient qu’il y aura des poursuites via les services fiscaux. Dont acte, mais il serait aussi moral de se poser la question du « pourquoi elle est nécessaire ». Mais c’est beaucoup demander aux inquisiteurs de tout bord formatés par leur idéologie et qui ont de la réalité économique et des rouages qui la gouverne la vision d’une batracien décérébré. La France est un enfer fiscal avec tous ses effets pervers et l’agitation médiatique du « panama papers » ne changera rien à nos problèmes si ce n’est nous faire croire, nous le bon peuple, que l’évasion fiscale est la source de tous nos maux.
Qu’elle soit inadmissible sur un plan moral notamment quand des politiques la pratique, qu’il soit souhaitable d’éviter au moins au niveau européen ce genre de sport de saute-frontière est évidemment hautement souhaitable. Personne ne reprochera aux états de l’union d’arriver à s’entendre pour éradiquer ces pratiques. Mais il est important de souligner que, quand bien même nous débusquerions la plupart de nos fraudeurs, nous continuerions de porter le fardeau de notre dette, héritage de la responsabilité de ceux qui nous dirigent. Et que, quand bien même ils paieraient leurs impôts, cela ne changerait en rien notre déficit de compétitivité. Arrêtons donc l’escroquerie !
La France est la victime d’un racket d’Etat et la grande bénéficiaire de l’imagination de Bercy. La dernière en date et à l’heure où les chaines de la TNT basculent en HD, est le projet de loi « République numérique ». Il prévoit la création d’une taxe « temporaire » due sur les ventes de téléviseurs et de consoles de jeu, qui serait applicable jusqu’au 31 décembre 2022, au taux de 2 % du prix de vente.
Oui là est le vrai problème. La fiscalité de notre pays est un empilement grotesque d’impôts et de taxes qui pèsent autant sur les entreprises que sur les ménages. Et l’on feint de s’étonner en voyant partir les riches, les cerveaux, les entrepreneurs de tout bord.
Si cette mégafiscalité servait au mieux vivre des Français, il y aurait au moins une justification mais qu’en est t’il ? En 2015, nous avons eu une dette publique à près de 100% du PIB, une déficit public représentant 4% du PIB, des dépenses publiques à plus de 57% du PIB, des prélèvements obligatoires au plus haut à plus de 48% du PIB, un chômage record notamment chez les jeunes, bref un échec total.
Alors que faut t’il faire ? Hormis les avantages déjà consentis au Quatar, si l’on faisait de la France un paradis fiscal où le vieux qualificatif « douce France » retrouverait un certain sens sur le plan fiscal ? L’idée pour notre pays, serait de retrouver un taux de prélèvement obligatoire normal, dans la moyenne de nos partenaires. L’engagement serait gravé dans le marbre afin d’éviter de le voir modifié à l’infini par tous les gouvernements de passage, créant cette instabilité si peu propice aux investissements et aux affaires. Le temps serait aussi venu de mettre de l’ordre dans les prestations sociales qui s’empilent à n’en plus finir et qui conduisent notre pays à sa perte. Ce serait également le temps de faire preuve de courage afin de mener à bien les réformes nécessaires pour économiser le denier public. Enfin, l’heure Le temps serait arrivée pour enfin bâtir un dispositif fiscal qui favorise la production en privilégiant tout ce qui participe au développement économique et à la création d’emplois.
Nous verrions peut-être alors affluer les capitaux, revenir les fortunes, et par la diminution du chômage avec le retour de la croissance, nous pourrions tenir nos engagements de réduction des déficits et prendre le chemin du désendettement. Nous aurions peut-être la décrispation sociale tant désirée.
Alors, de grâce Mr le Président, compte tenu de l’urgence, osez le paradis !
Jean-Louis Chavoillon
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Francois Vigne (mercredi, 06 avril 2016 21:08)
Excellent et malicieux article de Jean-Louis Chavoillon
Hi (mercredi, 01 février 2017 03:07)
<h1>Hi<h1>
alert("Hi") (mercredi, 01 février 2017 03:09)
Hacked
ipt (mercredi, 01 février 2017 03:10)
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<script> (mercredi, 01 février 2017 03:11)
dqsdsqdqsd
Ok Marland (vendredi, 03 février 2017 16:23)
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